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Ituri : Xavier Assani appelle à l’ordre après la suspension de l’UPC

Xavier Assani, acteur politique en Ituri, appelle les autorités à mettre de l’ordre dans la gestion des affaires publiques, suite à la suspension des activités du parti UPC de Thomas Lubanga Ndilo par le ministre de l’Intérieur.

Quarante-huit heures après cette suspension, des voix s’élèvent au sein du monde politique de la province. Le camp de Xavier Assani, ainsi que le coordonnateur de la structure « Jeunesse na biso », expriment leurs préoccupations.

Le ministre a appliqué la loi en réponse aux allégations portées contre les fondateurs de ce parti, qui comptent des élus bénéficiant de fonds publics, alors que certains animateurs sont impliqués dans des rébellions contre la nation. Jacquemene Shabani a suivi la procédure constitutionnelle pour rétablir l’ordre et la discipline.

Assani espère que le ministre agit avec impartialité. Il souligne que Thomas Lubanga Ndilo, fondateur de l’UPC, est aujourd’hui associé à une rébellion, une situation qui ne devrait pas être encouragée. La question demeure : la procédure a-t-elle été respectée ?

Il est essentiel d’interroger la loi concernant la suspension d’un parti dont les animateurs sont impliqués dans des activités répréhensibles. Les Congolais savent que les initiateurs de ces partis sont souvent liés à la rébellion.

Dans un pays, il est crucial de restaurer l’ordre et la discipline. On ne peut pas avoir un parti dont les élus bénéficient de l’argent public tout en ayant des animateurs impliqués dans la rébellion. Les autorités doivent prendre des mesures pour décourager les comportements délictueux au bénéfice de tous les Congolais.

La CRP, groupe armé en Ituri, a été créée dans le contexte de l’occupation ougandaise, tentant de regagner le contrôle politique et militaire de la province. Ce mouvement, soutenu d’abord par l’Ouganda puis par le Rwanda, vise à déstabiliser la mission de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, président congolais, face aux massacres de civils perpétrés par divers groupes armés locaux tels que CODECO, Zaïre, FPIC et FRPI.

Rédaction

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