C’est fait, la MONUSCO a lancé le transport de plusieurs centaines de membres désarmés des FARDC et de la PNC, ainsi que de leurs familles, de la ville de Goma vers Kinshasa, après plus de trois mois de protection dans ses bases à Goma, suite à la prise de contrôle de la ville par les rebelles du M23/AFC.

Depuis fin janvier, ces éléments des forces armées et de la police, réfugiés dans les installations de la MONUSCO, ont été protégés malgré un contexte sécuritaire très instable, conformément au mandat de la mission onusienne. L’opération, facilitée par l’appui logistique de la MONUSCO et l’intermédiation neutre du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), s’étale sur plusieurs jours et comprend plusieurs convois.

Bruno Lemarquis, Représentant spécial adjoint du Secrétaire général et Chef par intérim de la MONUSCO, appelle toutes les parties à respecter le droit international humanitaire et à garantir le succès de cette opération délicate.

« Le travail accompli par nos équipes sur le terrain pour protéger ces individus dans un contexte aussi tendu témoigne de l’engagement de la MONUSCO à remplir son mandat, même dans les circonstances les plus critiques. Nous remercions le CICR pour son rôle déterminant d’intermédiaire neutre ayant permis de faciliter la mise en œuvre de cette opération complexe avec l’accord de tous les acteurs concernés », a-t-il souligné.

Les personnes transportées seront prises en charge par les autorités nationales à Kinshasa, avec leur consentement et sous la protection des Conventions de Genève.

Cette initiative marque une étape importante dans la gestion de la crise sécuritaire à l’Est de la RDC, tout en illustrant la capacité de la MONUSCO à assurer la protection des forces gouvernementales en situation de vulnérabilité.

La rédaction