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Ituri: des acteurs sociaux et environnementaux renforcent leurs capacités pour lutter contre le réchauffement climatique

Plusieurs acteurs politiques, sociaux et environnementaux ont pris part ce vendredi à un atelier de renforcement des capacités, organisé par l’ONG Rassemblement des Personnes Handicapées pour le Développement Intégral (R.P.D.I), autour de la lutte contre le réchauffement climatique.

L’activité s’est inscrite dans le cadre du micro-projet intitulé « Implication communautaire dans la lutte contre le réchauffement climatique : reboisement en milieu universitaire », financé par l’Union européenne. Ce projet est mis en œuvre par la RPDI sur une durée de 12 mois et vise la plantation de 60 000 arbres sur une superficie de 22 hectares au sein de l’Université de Bunia (UNIBU), précisément à Tshiere.

Selon les organisateurs, cette initiative a pour objectif de sensibiliser et d’impliquer les acteurs locaux dans la protection de l’environnement, en mettant l’accent sur la nécessité de planter des arbres dans les parcelles pour atténuer les effets du changement climatique.

« À ce jour, environ 60 000 arbres ont été plantés. Cependant, certains ont subi les effets du climat ou ont été détruits avant la clôture prévue du projet en août 2025 », a précisé Jean-Paul Kabiavu, coordonnateur de la RPDI.

Les participants à l’atelier ont salué l’engagement de l’ONG RPDI, notamment pour son suivi du développement des arbres plantés. Ils ont également lancé un appel à toute la communauté pour contribuer à l’entretien de ces arbres, notamment par des actions d’arrosage collectif.

« Chacun de nous a un rôle à jouer. Même avec une petite parcelle, il est possible de planter deux ou trois arbres. L’avocatier, par exemple, est très utile : il fournit de l’ombre, absorbe le CO₂ et produit des fruits vendus entre 500 et 1 000 francs congolais selon leur taille », a témoigné un participant.

Les organisateurs exhortent enfin la population du chef-lieu de province et de ses environs à s’engager davantage dans le reboisement, afin de réduire les risques liés au réchauffement climatique, qui a déjà un impact négatif sur la santé humaine et la biodiversité locale.

Ilanga meta

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