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RDC: le vice-premier ministre de l’intérieur dresse un bilan humain alarmant d’une semaine dans les zones sous occupation de l’AFC-M23 (conseil des ministres)

Le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur et sécurité de la RDC a présenté, lors du conseil des ministres de ce vendredi, 28 mars 2025, un rapport accablant sur les conséquences de l’ agression étrangère sur le sol congolais.

Les données recueillies par les autorités congolaises dressent un tableau sombre de la situation dans les zones sous occupation rebelle.

Le patron de la sécurité, Jacquemin Shabani dresse un bilan hebdomadaire de 73 personnes assassinées et une centaine de cas de tortures à côté de plusieurs autres cas de violations des droits humains.

<< Sur le plan sécuritaire, le vice-premier ministre de l'intérieur a fait état de 73 cas d’assassinats et d’exécutions sommaires recensés ; Plus de 112 cas de torture corporelle documentés dans les zones sous occupation étrangère durant cette semaine. A cela s'ajoutent les cas disparitions et recrutements forcés de jeunes parmi eux des enfants, des Viols et la mise en place d’une administration parallèle. Ces chiffres, qui ne cessent de s’alourdir, illustrent l’ampleur des atrocités commises dans les territoires sous contrôle des forces étrangères et de leurs supplétifs locaux >>, peut-on savoir du compte rendu lu par Patrick Muyaya, porte parole du gouvernement congolais.

Le rapport présenté par Jacquemain Shabani vise à mobiliser la communauté internationale afin que des sanctions fermes soient prises contre les responsables de ces exactions.
Le Conseil de sécurité des Nations-Unies et d’autres organisations de défense des droits humains sont appelés à prendre position et à œuvrer pour le retour de la paix et la protection des populations civiles.

Les actes de barbarie perpétrés dans ces zones constituent une violation manifeste du droit international humanitaire. Les exécutions sommaires et la torture infligées aux civils traduisent une volonté de semer la terreur et d’instaurer un climat de peur dans les régions occupées. Par ailleurs, le recrutement forcé de jeunes, y compris d’enfants, témoigne d’un mépris total des conventions internationales sur les droits de l’enfant.

Face à cette situation critique, le gouvernement congolais intensifie ses efforts diplomatiques et militaires pour mettre fin à cette agression.

La rédaction

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