Le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, a réuni ce samedi 29 mars 2025 plusieurs autorités pour faire le point sur l’application des textes légaux relatifs aux comités provinciaux et locaux de sécurité. Ont pris part à cette rencontre le ministre délégué auprès du ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat en charge de la population, le gouverneur de la ville, le ministre provincial de l’Intérieur et Sécurité, celui de l’Environnement, ainsi que les bourgmestres des 24 communes de la capitale.

L’objectif de cette réunion était d’évaluer la vulgarisation des textes depuis leur lancement le 25 février dernier, en mettant l’accent sur des axes prioritaires tels que la gestion de l’ordre public, la salubrité de la ville et la lutte contre les nuisances sonores, conformément à l’article 3 du décret du 6 décembre 2022.

Les bourgmestres ont dressé un état des lieux de leurs communes respectives, révélant que la mise en place des comités de sécurité est effective dans près de 14 communes de Kinshasa. Cependant, des problèmes d’insécurité subsistent dans certaines municipalités.

Le gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a souligné l’importance du rôle de la police, insistant sur son professionnalisme dans l’accompagnement des autorités locales :

> « La police est un instrument essentiel pour instaurer l’autorité de l’État et assurer l’application des lois. Nous avons évalué son implication et identifié certaines faiblesses. Nous l’avons exhortée à s’investir davantage, car c’est elle qui nous aidera à faire respecter les normes. Une ville sans règles est vouée à l’anarchie. La police s’est engagée à faire preuve de professionnalisme pour nous permettre d’atteindre les résultats escomptés. »

Satisfait des progrès réalisés dans le fonctionnement des comités locaux et provinciaux de sécurité, Jacquemain Shabani a insisté sur la nécessité d’élargir les réunions de sécurité au niveau local afin d’impliquer toutes les couches de la population dans la lutte contre l’insécurité.

La rédaction