L’élu des élus du Nord-Kivu ne lâche pas. Après sa motion d’information lors de la séance plénière du 02 mai 2025 sur la situation de plusieurs enseignants de Masisi, Walikale et Rutshuru impayés depuis plusieurs mois, l’élu du Nord-Kivu revient avec une question orale avec débat adressée au Directeur Général de la Direction Nationale de Contrôle, de la Préparation de la Paie et de la Maîtrise des Effectifs des Enseignants et du Personnel Administratif des Etablissements Scolaires (DINACOPE, en sigle) afin d’obtenir des éclaircissements sur l’évolution du processus de payement des enseignants de Masisi, Walikale et Ruthuru dans les provinces éducationnelles Nord-Kivu 3 et Nord-Kivu 1. Et par la même occasion en savoir davantage non seulement sur la tenue du fichier de paie du personnel enseignant et non enseignant du secteur de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté de la République Démocratique du Congo mais aussi sur la maitrise des effectifs et le processus de la digitalisation su système de paie.

Dans sa lettre adressée au Président de la Chambre Haute du Parlement, l’Honorable Professeur Janvier MWISHA KASIWA invite le Responsable de la DINACOPE à éclairer les lanternes des Honorables sénateurs sur le rôle et l’efficacité de ce Service public placé sous tutelle du Ministère de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté.  » Conformément à l’article 138 de la constitution et 160 du règlement intérieur du Sénat, j’ai l’avantage de vous transmettre en annexe à la présente, la Question orale avec débat adressée au Directeur National de la DINACOPE’’ souligne-t-il.

Pour rappel, c’est depuis le mois de Janvier dernier que plusieurs professionnels de la craie n’ont toujours accès à leurs salaires mensuels dans les territoires de Masisi, Walikale et Rutshuru, les syndicalistes et autres défenseurs des droits des enseignants se mobilisent pour pousser les décideurs à débloquer le salaire de ces enseignants mais en vain.

L’Honorable Janvier MWISHA KASIWA multiplie ses efforts pour plaider en faveur de ces enseignants qui ne parviennent plus à répondre aux besoins de leurs familles en cette période difficile que traverse une grande partie de la province suite à la fermeture des banques à Goma après l’occupation de la ville par la rébellion de l’AFC/M23 fin janvier dernier.

La rédaction