Le gouvernement congolais accuse la rébellion du M23/AFC d’avoir tué au moins 308 personnes aux côtés de plusieurs autres violations et crimes dans près d’un mois dans les provinces du Nord et Sud-Kivu à l’Est de la République démocratique du Congo. Ces cas d’assassinats ont été rapportés entre le 12 avril au 7 mai 2025.

Ces chiffres sont contenus dans un communiqué officiel rendu public le mercredi, 8 mai 2025 par le ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Jacquemin Lukoo Shabani.

Selon ce communiqué, à part les 308 cas d’assassinats et exécutions sommaires, plus de 124 cas de viols, plus de 315 cas de tortures corporelles, des centaines de cas de recrutements forcés ont également été rapportés dans les zones occupées par le M23-AFC.

Le ministère de l’intérieur parle aussi des arrestations arbitraires dans des conditions inhumaines, des pillages, la spoliation et la destruction des immeubles de l’État, sur au moins 11 sites différents dans les deux provinces.

Ces accusations surviennent dans un contexte de guerre prolongée dans l’Est du pays où les rebelles de l’AFC/M23 continuent de semer la terreur parmi les populations civiles.

Face à cette situation dramatique, les autorités congolaises appellent la communauté internationale à agir rapidement pour mettre fin à qu’elles qualifient comme crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

La rédaction