L’OCHA affirme qu’au moins 78 000 sont retournées dans leurs villages, plus précisément dans l’agglomération de Mweso, dans le territoire de Masisi, indique le document. Ces familles font face à des conditions difficiles suite au manque des soins appropriés, car les structures sanitaires étaient détruites lors des combats, les écoles aussi sont en mauvais état, poursuit ce rapport. Outre ces défis, l’OCHA parle également de problèmes logistiques dans plusieurs localités qui entravent donc l’efficacité des interventions humanitaires. Le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU propose la mise en place d’une coordination inter-agence pour garantir la sécurité, l’accès aux services essentiels et la réhabilitation des infrastructures afin d’accompagner ce retour de déplacés dans leurs zones. Par ailleurs, l’OCHA souligne les défis liés à la fermeture des banques et des institutions de microfinance qui complique la distribution d’aide d’urgence par transfert monétaire. Ce même rapport indique que des retards douaniers bloquent les cargaisons d’aide humanitaire destinée aux populations victimes de la guerre.

La rédaction