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Mois de la femme : 23 cas de violences sexuelles documentés en mars à Nyiragongo (ACADEPA-ZABURI133 Asbl)

Au moins 23 cas de violences sexuelles ont été enregistrés au cours du mois de mars dans la zone de santé de Nyiragongo, en province du Nord-Kivu. Ce chiffre a été rapporté à la rédaction de RTCM.com ce jeudi 3 avril 2025 par l’organisation « Action d’Animation pour le Développement des Paysans », ACADEPA-ZABURI133 Asbl.

Selon cette organisation de défense des droits humains, ces femmes sont victimes de ces actes de violence perpétrés par des hommes armés lors de leurs recherches d’eau, de légumes et de bois de chauffage aux périphéries des différentes entités du territoire de Nyiragongo.

Ces cas ont été référés aux nouveaux centres de santé de Byungo et de Kasumba dans la même zone pour leur prise en charge médicale.

Le secrétariat exécutif de cette structure adresse ses remerciements aux établissements sanitaires impliqués dans le traitement des survivantes. Il souligne, par ailleurs, les défis liés à l’insuffisance de médicaments et de certains matériels nécessaires pour le bon traitement des victimes.

« Depuis le début du mois de mai, mois de la femme, ACADEPA-ZABURI133, en collaboration avec les associations ACAVMID et ADIZ, membres du réseau de promotion et de défense des droits humains et du développement, mène des campagnes de sensibilisation sur l’autonomisation des femmes et des filles à travers des AVEC, ainsi que sur la sécurité et l’égalité des chances entre femmes et hommes. Dans le volet femme et sécurité, nous avons documenté au moins 23 cas de violences sexuelles. Ces cas ont été référés aux nouveaux centres de santé, dont ceux de Byungo et de Kasumba, pour une prise en charge médicale gratuite », indique le rapport de l’ACADEPA-Asbl.

L’Asbl ACADEPA appelle les organisations humanitaires du domaine de la santé et des violences basées sur le genre (VBG) à soutenir les nouveaux centres de santé mentionnés et d’autres organisations impliquées, afin d’améliorer les conditions de traitement des victimes de violences sexuelles.

« Nous remercions les dirigeants de ces structures sanitaires qui s’occupent de la prise en charge des survivantes de violences sexuelles, malgré l’insuffisance de médicaments et d’autres matériels. En plus de la prise en charge médicale, les survivantes ont besoin d’un soutien psychosocial et d’une réinsertion économique. C’est pourquoi nous lançons un appel aux organisations intervenant dans ce domaine, telles que UNFPA, Mercy Corps, Tird Fund, Meder, UNICEF et d’autres, pour voir comment appuyer ces nouveaux centres de santé ainsi que nos organisations, afin d’améliorer les conditions de vie de la population en général et celles des victimes de violences sexuelles en particulier », ajoute l’ACADEPA.

La rédaction.

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