Les femmes libres de Mweso, dans la chefferie des Bashali à Masisi, dénoncent un manque de clients dû à certaines femmes mariées qui prennent leurs clients en cachette, alors que ces professionnelles vivent uniquement de leur travail.

Madame Maombi, responsable des femmes libres à Mweso, exprime sa préoccupation face à cette situation. Elle souligne que certaines femmes, qui se disent engagées, passent du temps avec leurs partenaires, ce qui empêche les prostituées de subvenir aux besoins de leurs familles en raison de la pénurie d’hommes, leurs clients.

Pour remédier à cette situation, Madame Maombi plaide pour l’instauration de cartes attestant leur métier, tout en mettant en garde les femmes mariées et certaines jeunes filles qui se disent « filles de la maison » tout en exerçant la prostitution en cachette.

Elle informe également qu’une nouvelle mesure a été mise en place pour les hommes qui ne soutiennent pas les femmes libres après l’acte sexuel. Parmi ces mesures figure la confiscation de leurs vêtements et de leurs téléphones, afin de faire respecter un travail qui, bien que non reconnu par l’État, est pratiqué dans la région.

La rédaction