De nombreux syndicalistes et enseignants ont reçu une mauvaise cote de fin d’année en raison de leurs prises de position en faveur des droits des enseignants dans la sous-division de Masisi 7, province éducative du Nord-Kivu 3.

M. Sebakaka Augustin, syndicaliste au sein de Syeco (syndicat des enseignants du Congo), indique que certains chefs d’établissement ont été contraints par les gestionnaires à signer des évaluations avec mention médiocre pour les enseignants qui n’ont pas été présents à l’école, ainsi que pour les syndicalistes qui réclamaient six mois d’arriérés de salaires auprès de Caritas Goma.

Ce cadre de l’éducation appelle à l’implication des autorités scolaires dans cette situation, soulignant que réclamer des salaires est un droit et non une faveur pour les agents de l’État, conformément à la loi congolaise.

M. Sebakaka Augustin exhorte les enseignants à ne pas céder aux intimidations des chefs d’établissement et à poursuivre leur lutte pour le paiement des arriérés de salaires.

Il convient de signaler que certains enseignants ont reçu leur salaire pour un mois, celui de mars, tandis que d’autres n’ont rien perçu jusqu’à présent, malgré leurs responsabilités familiales et la scolarisation de leurs enfants.

La rédaction