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GOMA/SECURITE/SOCIETE : SITE DE LUSHAGALA/SÉCURITÉ : Bujiriri Tshibambe Paul, retrouvé en demi mort.

Le Président de la société civile et activiste des droits humains dans le site de Lushagala était porté disparu la semaine passée par des hommes méconnaissables, roulant à bord d’un RAV4 nouveau modèle en couleur noire. La veille de cet incident, le comité de gestion du site et organisateur de nouvelles élections prévues le 2 Avril dans ce site était en réunion.

Le déroulement de cet incident ne découle pas a fortiori de la réunion tenue le lundi 25 mars 2024, qui avait comme objectif ‘’L’organisation des élections du nouveau comité dans le site des déplacés de Lushagala prévue le mardi 2 avril 2024’’.

Toutefois, nos sources nous renseignent que Bujiriri Tshibambe Paul a reçu un appel téléphonique le suppliant de venir voir un nouveau site des déplacés installé dans le coin à l’insu des autorités compétentes.

« J’ai d’abord reçu un appel d’un ami à 16h de ce mardi, me demandant d’aller m’enquérir de la présence d’un nouveau site créé sur l’avenue Rutanda, au Nord de Lushagala. […]Je ne peux pas croire et déduire que celui qui m’avait appelé fait partie du groupe de gangs inciviques.[…]

Sur la RN2, dans un endroit communément appelé ‘’Kimachine’’, était garée une voiture d’où étaient sortis deux hommes, qui interrogent Monsieur Bujiriri de raconter un peu l’état de lieu du site.

«Ces hommes m’ont questionné petit à petit sur l’insécurité et l’origine des coups de balles qui gangrènent dans le camp, me demandant si nous sommes arrivés un jour à identifier les auteurs et quelle est la part de la population pour la paix dans le site. Comme ça se fait avec d’autres ONG, je ne m’étais pas rendu compte qu’ils étaient des bandits. D’un coup, ils me disent de monter dans la voiture pour causer d’avantage. Ça n’a plus tarder que j’ai reçu des poignards de seringue d’anesthésie et me conduire dans une destination inconnue vers la ville de Goma », a expliqué Bujiriri Tshibambe Paul, joint au téléphone.

Tout le monde n’a pas remarqué le jeu. Ni moins encore la disparition de Tshibambe.

Complètement drogué et abandonné vers son quartier selon le détail de l’infortuné, il a été relâché trois jours après le kidnapping et a retrouvé souffle humain trois autres jours après, maintenant par les soins intensifs et le traitement d’une structure sanitaire de la zone de Mugunga l.

A ajouter que, durant tout ce temps malsain, ces bandits ont fait manger la victime « une pâte de manioc à la sauce uniquement pimentée », dont les conséquences lui causent « une tumeur de la gorge à l’estomac, des palpitations du cœur et une respiration à bouche ouverte ».

Cet activiste des droits humains est toujours retenu pour la suite d’un meilleur traitement de santé à Mugunga. Il s’adresse au gouvernement de la RDC d’assurer la protection et sécurité des déplacés, puis d’établir un climat de paix entre ces victimes.

Il faut noter qu’il n’y a plus eu d’élections du nouveau comité ce mardi 2 avril à la suite des incompréhensions entre les postulants.

J-Rostand VUSANGI M,

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