Les dialogues direct entre les rebelles du M23 et le gouvernement Congolais débutent ce mercredi, 09 avril 2025 à Doha au Qatar.
L’objectif principal de ces discussions est de restaurer la paix dans une région marquée par des affrontements entre les FARDC, soutenues par les Wazalendo, et les rebelles de l’AFC/M23, appuyés par l’armée rwandaise.

Les populations des zones sous occupation de la coalition AFC-M23-RDF s’attendent à des solutions concrètes du conflit pouvant amener le pays à une paix durable.

Ces dernières découragent le recours aux armes pour ceux qui veulent revendiquer leurs droits, car l’intérêt suprême de la nation ne doit pas être violé pour donner de valeur aux intérêts individuels.

<< Nous attendons vraiment à ce qu’une solution soit trouvée à travers ce dialogue. L population a tant souffert dans tous les sens à cause de cette guerre. Si le gouvernement a réellement accepté de dialoguer avec le M23 qui a longtemps endeuillé la population congolaise, nous attendons alors des résultats concrets en vue d’une paix durable. Nous traversons une souffrance aiguë, nous avons perdu beaucoup nos familiers, nos amis, nous vivons le calvaire de la vie avec une espérance très faible, la situation financière chaotique de même que la situation économique dans la partie contrôlée par le M23. Les deux côtés doivent priviléger les intérêts de la population, et il faut que le médiateur tient compte de ça. >>, s’expriment tour à tour les habitants joints à partir du territoire de Rutshuru.

Alors que certains pensent que Doha pourra émettre des solutions pour la fin de la guerre, d’autres estiment que le contexte de la guerre est encore large d’autant plus que le M23 est en position de force.

<< La paix d'abord, oui. Mais la RDC est en position de faiblesse, et là au Qatar, il y a risque à ce que le M23 nous impose tout. Le gouvernement congolais devrait mettre des stratégies de guerre pour gagne et surtout se chercher des soutiens militaires à partir des grandes puissances mondiales. Le mieux que nous pouvons conseiller aux autorités est qu’elles doivent faire un effort de pouvoir sanctionner toute sorte de prise d’armes >>, ajoutent d’autres.

Ces pourparlers entre le gouvernement congolais et la rébellion de l’AFC/M23 à Doha , une initiative l’Émir du Qatar, son Altesse Cheikh Bin Hamad Al Thani, semble être une étape clé dans ce processus de la résolution de la crise sécuritaire et politique à l’Est de République démocratique du Congo.

Certaines indiscrétions révèlent que des discussions préliminaires tenues à huis clos avec des experts ont précédé cette première rencontre directe, qui suscite à la fois espoir et méfiance.

La Rédaction