Face à l’insécurité croissante dans les villages de Bugamba 1 et 2, une fuite massive et progressive des habitants de ces localités est observée. Cette situation résulte de la recrudescence des violences, notamment des assassinats nocturnes et des pillages perpétrés par des groupes armés. Les autorités présentes dans la région sont souvent accusées de complicité, laissant les habitants sans protection.

Un leader régional, souhaitant conserver l’anonymat, déclare : « Il ne se passe pas une nuit sans qu’il y ait des morts ou des pillages dans les maisons de citoyens paisibles. » Il souligne également que cette région semble abandonnée par les autorités, qui n’assurent ni la sécurité militaire ni policière, laissant ainsi libre cours aux bandits armés pour mener leurs opérations en toute impunité.

Il est important de noter que ces déplacements de populations interviennent après de nombreux massacres et pillages signalés, témoignant de la vulnérabilité de cette zone face aux rebelles.

La rédaction